Daisy Jones and The Six : 4 bonnes raisons de voir cette mini-série

daisy jones and the six

En seulement dix épisodes, la mini-série Daisy Jones and The Six (disponible sur Prime Vidéo) parvient à entraîner le spectateur dans le tourbillon rock’n’roll aussi enivrant qu’étourdissant d’un groupe de musique en pleine ascension, dans les années 1970. Voici le synopsis : 

“En 1977, Daisy Jones and The Six étaient au sommet du monde. Le groupe était passé de l’obscurité à la gloire, puis après un spectacle à guichets fermés à Chicago, ils se sont quittés. Des décennies plus tard, les membres du groupe révèlent la vérité.”

Pourquoi faut-il absolument voir cette mini-série ? 

Daisy Jones and The Six
© Prime Vidéo

1. Pour sa nostalgie rock’n’roll

Adaptée du roman de Taylor Jenkins Reid, Daisy Jones and The Six nous fait (re)vivre avec excès l’époque folle du rock’n’roll. Ainsi, on peut voir en Daisy (Riley Keough), une icône montante et écorchée par la vie, avant même d’avoir mis un pied sur scène. Pourtant, elle le répétera elle-même à plusieurs reprises « Je ne suis pas brisée ». On ne peut s’empêcher de voir en elle, une femme torturée, excessive et dangereuse. D’ailleurs, son influence au sein du groupe The Six, composée notamment du chanteur Billy (Sam Claflin), fera imploser l’équilibre du groupe, déjà fragilisé. Mais, quelque chose de plus brille en Daisy Jones, quelque chose qui s’apparente à une étincelle de vie, impossible à éteindre.

Qui dit rock’n’roll dit forcément excès : sur scène, les personnages apparaissent possédés d’une énergie propre à leur art, et accumulent drogues, alcool, sexe et amour ardent. Entre Daisy et Billy, c’est plus qu’un coup de foudre et le spectateur est emporté dans cette aura imprévisible et chaotique. De plus, il est intéressant de noter que l’interprète de Daisy Jones, Riley Keough, n’est autre que la petite fille d’Elvis Presley. Qui mieux qu’elle aurait alors pu interpréter ce rôle ?

2. Pour sa bande-son électrisante 

Dans Daisy Jones and The Six règne aussi un sentiment de désinvolture. Bien que les femmes de cette série soient montrées comme aimantes (pensons à Camila, la femme de Billy), un vent de liberté souffle en chacune d’elles. Karen (Suki Waterhouse), la claviériste du groupe, aspire à vivre de sa passion, sans s’emprisonner dans sa condition de femme, qui pourrait avoir un mari et des enfants.

Camila (Camila Morrone) est le cœur du groupe, toujours une fidèle supportrice, mais qui fait elle aussi ses propres choix. Si elle décide de rester auprès de Billy, ce n’est jamais par soumission, mais uniquement au nom d’un amour plus fort que le reste, loin de l’euphorie générale du groupe de musique. Quant à Daisy, elle n’est autre que sa propre muse, et n’appartient véritablement à personne. Chaque femme, et chaque personnage, est sa propre voix. Par conséquent, il est alors tout naturel que la musique ne demeure qu’un outil qui fait ressortir ce qui résonne de plus profond en chacun des personnages.

C’est de la rencontre entre Daisy et Billy que naît réellement le tempo de la série. En effet, les deux protagonistes n’auront de cesse de jouer avec leurs nerfs à tour de rôle. Entre eux, il y a quelque chose d’aussi grand qu’une tragédie à la Roméo et Juliette, mais également d’impalpable et d’indestructible. Oui, de cette connexion peut naître des musiques absolument renversantes, des paroles bien ciblées et un rythme entêtant. Impossible de se sortir de la tête “Look At Us Now” ou “Regret Me“.

3. Pour son aspect immersif  

La mini-série use d’un procédé fictif : le faux-documentaire. Par ce biais, les membres du groupe de musique s’adressent directement aux spectateurs face caméra et reviennent sur les événements qui ont marqué leur histoire. Avec ce procédé, le sentiment de réalisme renforce l’idée d’une certaine nostalgie et d’une époque révolue, tout en consolidant le mystère de la narration : “qu’est-il réellement arrivé à ce groupe de musique et pourquoi se sont-ils séparés ? “

Quand les personnages s’adressent face caméra en se livrant au jeu de l’interview, il est tout naturel de se sentir davantage pris dans l’histoire. Tantôt mis en position de caméraman qui pose les questions interdites ou intimes, tantôt mis en position de fan qui écoute un récit ou encore en tant que membre à part entière du groupe, en étant projeté dans les coulisses et dans l’intimité de ces personnages, le point de vue à adopter est multiple et rend l’expérience à la fois dynamique et ludique. C’est en se sentant si impliqué pour eux, que l’histoire prend vie.

Daisy Jones and The Six, Camila
© Prime Vidéo

4. Pour ses personnages contrariés

Avant d’être l’histoire d’un groupe de rock, Daisy Jones and The Six est surtout l’histoire d’un groupe d’amis, d’amants, d’humains qui errent ensemble en plein tourbillon de la vie, en quête de rêves et d’exutoire.

Ils sont à eux seuls une bombe à retardement et un feu d’artifice qui explose. Pourtant, impossible de ne pas s’attacher profondément à eux et à leurs imperfections, tant ils dégagent une humanité folle. Bien évidemment, ils commettent de nombreuses erreurs, mais ça ne contribue qu’à les rendre encore plus réels et palpables. Tous peuvent ainsi vibrer en nous comme un refrain, qu’on ne pourra plus jamais oublier.

Daisy Jones and The Six est disponible en streaming depuis le 3 mars 2023 sur Prime Vidéo

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