The Witcher, Harlem, Starstruck… Il y en a pour tous les goûts : de la comédie, de la comédie romantique revisitée, du drame familial en costumes… le point commun de cette sélection ? De l’amour, beaucoup d’amour !
The Witcher S02 (Netflix)
Le pitch : Le sorceleur Geralt de Riv se bat contre les forces obscures et démoniaques pour protéger la jeune Ciri.
Pourquoi on regarde ? Si la saison 1 ne ressemblait finalement qu’à une grande exposition (un peu difficile à suivre chronologiquement…), dans cette deuxième saison, toutes les pièces du puzzle commencent à s’assembler et les liens entre les héros se renforcent. Le personnage de Ciri devient central ainsi que sa quête identitaire. Sa relation avec Geralt et la notion de transmission qui en découle devient un des thèmes majeurs de cette nouvelle saison et en raviront sûrement plus d’un ! Quant à Yennefer, sa quête de maternité intériorisée va le conduire à un point culminant. Ce qui était encore trop secondaire dans les épisodes précédents devient capital cette saison : l’importance d’avoir une famille sur qui compter, ce qu’il se passe quand cette famille nous trahit ou encore la question de la rédemption. L’univers est encore plus immersif ; les paysages glacés font frissonner quand les braises qui animent nos héros sont toujours plus ardentes.
Harlem (Prime Video)
Le pitch : The Bold Type made in Harlem. Quatre amies pleines d’ambition tentent d’évoluer ensemble à New-York et de trouver le juste milieu entre leur carrière et leur vie personnelle.
Pourquoi on regarde ? Parce que c’est aussi rafraîchissant que réconfortant. Suivre une bande de copines et les petits drames qui animent leur quotidien est idéal pour la saison hivernale. Chaque personnalité féminine apporte son petit quelque chose en plus, le procédé d’identification aux héroïnes fonctionne très bien : que ce soit du côté de Camille qui peine à se remettre d’une rupture amoureuse, Quinn qui cherche à donner vie à ses ambitions de styliste, Angie qui trime pour réussir dans le milieu du chant ou encore Tye qui à du mal à s’attacher en amour… chacune évolue selon un objectif bien défini. Si vous avez besoin de copines pour les fêtes, n’hésitez plus, invitez les !
Starstruck (Canal +)
Le pitch : Lors d’une soirée de Nouvel An, Jessie rencontre Tom avec qui elle couche. Elle réalise le lendemain matin qu’il est en fait une vedette de cinéma. Leur chemin ne vont avoir de cesse de se croiser tandis que chacun semble essayer de comprendre ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre.
Pourquoi on regarde ? On a tous besoin d’une histoire d’amour qui casse les codes, abat les clichés et les bonnes manières soporifiques. Parmi les séries du mois de décembre, Startsruck est LA pépite anglaise à ne pas rater. L’héroïne principale, Jessie, est diablement drôle et atypique. En plus d’être un peu une « madame tout le monde », ce personnage est difficilement cernable, et c’est ce qui fait tout son charme. Que veut-elle vraiment ? Elle-même s’interroge sur la question en permanence et tente de mener sa vie du mieux qu’elle le peut. C’est en se contentant de prendre les choses comme elles viennent, sans grandes attentes, que Jessie tombe sans le savoir sur Tom, une starlette de cinéma. Voilà le procédé de Coup de Foudre à Notting Hill enclenché mais de manière inversée. La même comédie romantique avec une saveur qui s’inscrit dans l’ère du temps.
La série rattrapage
Arcane (Netflix)
Le pitch : Deux sœurs, Vi et Powder doivent lutter dans une cité en profonde division. D’un côté les plus pauvres évoluent dans la partie sous-terraine de la cité tandis que les plus riches les regardent depuis sa partie supérieure.
Pourquoi on rattrape ? C’était la série à ne pas manquer au mois de novembre dernier. La série d’animation Arcane a rapidement su se faire une place dans le cœur des spectateurs. Si ça fonctionne si bien, c’est parce que le drame familial traité (sous fond de rock’n’roll) y est très bien dosé. Voir deux sœurs briser leur lien et évoluer dans un monde qui se dissout en permanence, voilà qui est extrêmement fort en terme de narration. Les antagonistes ne sont jamais tout à fait méchants et les gentils ne sont pas non plus des figures lisses. L’ombre et la lumière se côtoient constamment et la demi-mesure n’existe pas. Lorsqu’un personnage est en grande souffrance, c’est toute l’esthétique générale qui contribue à le faire ressentir.
Tout est vécu à l’extrême, et tant mieux, car les sensations fortes s’avèrent revitalisantes. Il n’y a jamais de pause, les protagonistes s’acharnent pour leur survie et luttent contre des démons intérieurs. Avec eux, le spectateur ne peut qu’être entraîné, armé d’une bonne dose d’empathie.