Après avoir conclu la partie des pierres de l’infini avec Avengers Endgame, Marvel Studios termine sa 3ème phase avec Spider-Man : Far From Home.
Tony Stark lègue alors la flamme à son apprenti, Peter Parker. Spider-Man : Far From Home opus qui va, de nouveau, être comparé aux anciens Spider-Man. Le film doit marquer le coup après les terribles événements d’Endgame. C’est à travers ses vacances scolaires que Peter Parker va se rendre compte de ses responsabilités en tant que héros.
De nouvelles responsabilités
Le film se passe juste après ”l’éclipse” (le nom donné aux disparitions causées par Thanos). Le monde reste encore choqué par ces événements, tandis que Peter Parker prépare ses plans pour ses vacances en Europe. C’est sûr, rien de mieux de prendre des vacances après avoir disparu pendant 5 ans et affronter une armée entière d’aliens. Hélas, ses vacances seront détournées par Nick Fury. Ce dernier le recrute pour affronter des monstres, nommés les élémentals, qui apparaissent dans toute l’Europe (pour une fois qu’on pense à l’Europe dans un blockbuster américain).
C’est avec l’aide de Mysterio, joué par Jake Gyllenhaal, que Peter Parker va devoir faire l’impasse sur ses vacances pour sauver le monde. C’est sur ses nouvelles responsabilités que Peter va recevoir les anciennes lunettes de Tony Stark, lui permettant d’accéder à des informations essentielles sur ses pouvoirs. Ses mésaventures, entre sauver le monde et conquérir le cœur de MJ, l’amèneront à douter de lui-même et à son rôle de super-héros. La petite araignée de quartier doit maintenant secourir le monde.
Enfin un bon méchant dans le MCU
Sur ce deuxième opus de Spider-Man made in Marvel Cinematic Universe, on suit un Peter Parker marqué par les événements d’Endgame. Il navigue entre vie sociale et vie de super-héros. Il est encore dans son apprentissage. C’est vers la fin du film qu’on va enfin voir un Spider-Man hors normes, appliqué sur ce qu’il fait. Il doit agir seul maintenant et sans l’aide de son mentor, Tony Stark. Il est bien assisté par Happy, joué par Jon Favreau, qui tient encore le rôle de sidekick mais qui mène Peter dans le bon chemin. Pareil aussi pour MJ, interprétée par Zendaya. Transparente et méprisable dans Homecoming, Jon Watts décide enfin de lui donner un dialogue. On apprécie alors sa présence qui donne enfin de l’importance au personnage de MJ.
Pour ce qui est de Mysterio, il aura fallu attendre un bon moment pour avoir un méchant digne de ce nom dans le MCU. Un ancien employé de Stark jouant les illusionnistes avec des hologrammes hors normes. C’est par ses hologrammes qu’il va piéger Spider-Man à plusieurs reprises. Les personnages principaux sont mieux écrits et offrent une bataille finale grandiose. Permettant alors à Tom Holland de s’améliorer dans son personnage de Spider-Man.
L’humour pénible est toujours là
Bien évidemment, le film n’en reste pas là. Il a des défauts… Même beaucoup sur sa 1ère heure. Si on devait la montrer à une personne sans lui donner le titre, cette dernière pensera que c’est le remake d’High School Musical. Cette 1ère heure est inutile. Trop chargée en humour, défaut principal de chaque Marvel. Des personnages trop insignifiants et gênants. Ned arrive à être le seul personnage drôle de la classe de Peter.
Les scènes sont coupées par des blagues inutiles cassant alors notre manière d’apprécier le film. Au moment où Nick Fury rencontre Peter dans sa chambre d’hôtel, ils sont coupés 4 fois par les gens de sa classe. On n’arrive pas à suivre le film sans qu’une blague coupe le rythme. La 2ère heure hausse le niveau grâce à Mysterio et Spider-Man mais le film aurait pu durer moins longtemps si on n’était pas resté sur les vacances scolaires.
Spider-Man : Far From Home ouvre une nouvelle page pour le MCU. On devine d’avance qu’il va devenir un élément-clé dans cette phase 4 grâce aux scènes post-générique. Ce nouveau Spider-Man renforce le jeu de Tom Holland dans le costume de l’homme araignée. MJ arrive, quant à elle, à être appréciable face aux autres personnages agaçants et inutiles.
Dernièrement, les critiques américains ont vu ce film comme ”le meilleur film Spider-Man de la franchise”. Comme face à Mysterio, il ne faut pas se faire des illusions. Ce film place Spider-Man pour le futur du MCU mais il n’en reste pas moins un film Marvel basique qui est encore ralenti à cause de son humour et ses personnages banales.
dans Far From Home . C’est en juin 1964, dans l’episode 13 de la serie de comic-books Amazing Spider-Man, que Mysterio fait face a l’Homme-Araignee pour la toute premiere fois. Si le pseudonyme de ce nouveau mechant a ensuite ete recupere par plusieurs individus, c’est le denomme Quentin Beck qui est le premier a l’utiliser. Feru de cinema et d’illusionnisme, specialiste des effets speciaux dans un studio hollywoodien, cet acteur rate se met dans la tete de faire passer Spider-Man pour un criminel. Vetu d’une longue cape, coiffe d’un bocal et arme de gazs asphyxiants, il entre ainsi en guerre contre l’Homme-Araignee, et devient l’un de ses adversaires recurrents, a l’image du Bouffon Vert, du Dr Octopus ou encore de Venom. Contrairement a Quentin Beck, qui n’a jamais ete dote de super-pouvoirs, l’un des deux alter-ego suivants de Mysterio, Francis Klum (apparu au debut des annees 2000) est quant a lui capable de se teleporter et de faire voler des objets.