A partir du 16 octobre et jusqu’à fin décembre, la saison 2 de Shrinking, co-écrite par Jason Segel, Brett Goldstein et Bill Lawrence, débarque épisode par épisode sur Apple TV+.
Apple TV est l’une des plateformes de streaming les plus riches, proposant une catalogue d’une qualité indéniable. Pour n’en citer que quelques unes, Ted Lasso, Severance… ou récemment sortie Disclaimer. Additionnée à un panel de films d’une grande envergure, la plateforme ne déçoit que très rarement. Shrinking fait partie de ces créations originales, qui se démarque par un scénario authentique apportant un vent de fraîcheur au monde des séries. Après une première saison remarquée, la saison 2 était forcément attendue ! Que vaut le duo Jason Segel – Harrison Ford dans cette nouvelle saison ?
“Après avoir perdu sa femme, Jimmy Laird (Jason Segel), un thérapeute expérimenté, se trouve à un tournant de sa vie. Dépassé par son propre chagrin et la monotonie de sa pratique, il commence à ignorer les principes fondamentaux de son métier en révélant à ses patients tout ce qu’il pense vraiment.”
1. Une Bande Originale toujours des plus électriques
Avant de rentrer dans le vif du sujet et de l’importance et la profondeur de Shrinking, parlons déjà de cette bande originale totalement incroyable.
Tom Howe apporte une dynamique et une énergie folle à la série, qui malgré des moments plus rudes que d’autres, vient apporter comme une note d’espoir. La musique s’accorde parfaitement avec chaque événement et émotions prolongeant et appuyant tout sentiment qui dégage de Shrinking.
2. La touche d’humour subtile et brillante
Je ne saurais vous dire si Shrinking est une comédie tant l’humour apporte une saveur supplémentaire au visionnage de la série. Déjà dans la saison 1, on riait presque autant qu’on pleurait. Dans cette nouvelle saison, c’est toujours un humour aussi intelligemment placé dans chaque réplique, mais avec un peu plus d’introspection et de “thérapie”.
C’est aussi à travers l’humour de la série, que l’on se rend compte de la grande écriture et du grand réalisme que nous partagent les auteurs de Shrinking : Jason Segel, Bill Lawrence et Brett Golstein. En plus de nous questionner intensément, la série est si douce, drôle et formatrice que l’on passe un bon moment à visionner ces épisodes qui passent aussi vite que bien.
3. L’intelligence et la profondeur du récit
On fait tous des erreurs, on passe par toutes les émotions, que l’on apprend plus ou moins à gérer avec le temps. Mais grâce à nos diverses expériences, on évolue, on grandit et on s’améliore. Grâce à Shrinking, et très fortement dans cette deuxième saison, on observe en tant que spectateur à une forme de récit d’apprentissage. Aussi bien grâce à l’identification de situation e et de personnages que par la finesse et la délicatesse d’on s’est raconté.
Shrinking vient en réalité nous cueillir au plus profond de nous-mêmes, de nos actes, de nos erreurs, mais aussi de nos réussites, pour nous rassurer, nous bousculer mais aussi, d’une certaine manière nous faire évoluer. Car cette série est l’une des plus thérapeutiques que j’ai pu voir de ma vie, et ça fait autant de bien que de mal.
Cela peut sembler naïf, mais Shrinking explore tellement les maux humains avec brio, réalisme et vérité que ça fait du bien ! Ça fait du bien de le voir d’un œil extérieur, sur des personnes autres que nous-mêmes et de se rendre compte, que oui, grâce à une série, on peut réaliser certaines choses, se remettre en questions et changer.
4. Les valeurs transmises
On en connaît au moins tous une, de ces émotions fortes, qu’on a parfois du mal a canaliser et/ou contrôler. Le deuil, la colère, la gestion de ses émotions, le pardon, la solitude, la résilience, l’amour et l’acceptation sont toutes des valeurs que la série nous (ré)apprend. Ou du moins, nous rappelle leur importance.
Savoir se pardonner soi-même, pardonner aux autres, accepter nos erreurs et celles des autres, pour mieux évoluer. Shrinking détient sa force dans son récit pur, sans honte et sans tabou pour aller chercher le plus profondément et le plus intimement son spectateur.
5. Le casting hors-normes
Et quel casting ! Harrison Ford, Jason Segel, la rayonnante Jessica Williams et les excellents Michael Urie, Christa Miller, Lukita Maxwell et Luke Tennie viennent apporter encore plus de justesse et de sincérité à la série. On aura rarement vu une telle évolution aussi réaliste et objective que les personnages de cette série. Car en plus de partager une alchimie folle, et d’être dotés d’un talent inné pour léguer de telles émotions, ils nous transmettent un fort sentiment d’identification.
L’écriture des personnages est habile, ingénieuse et perspicace, dans une histoire complètement dans son époque et d’une véracité accomplie.