La Fête du court métrage fait son grand retour cette année encore. Du 20 au 26 mars 2024, les lieux culturels se dressent de jaune et noir pour célébrer les grands films courts pour faire découvrir et redécouvrir le court-métrage.
Chaque année, La Fête du court métrage élabore une large programmation – avec le soutien de L’Agence du court métrage – pensée pour valoriser le meilleur du court, s’adresser à tous les âges et publics et mettre en avant les grands cinéastes de demain.
Qu’est-ce que la Fête du court métrage et comment y participer ?
Manifestation annuelle, La Fête du court métrage est née en 2018 de la volonté de faire connaître le court métrage au plus grand nombre. Pendant une semaine, cinéphiles ou néophytes, jeunes publics, familles et passionnés, peuvent ainsi découvrir de très nombreux court métrage, partout en France et à l’international, à l’occasion de cette fête gratuite et ouverte à tous.
Pour participer à l’événement, les équipes d’organisation vous proposent le programme sur leur site Internet
Entretien avec Pablo Pauly, parrain de l’édition 2024
CinéVerse : Comment devient-on parrain de la Fête du court métrage ?
Pablo Pauly : Alors je connaissais déjà l’événement car une amie à moi, Noémie Merlant, a été marraine il y a quelques années. Puis je regarde beaucoup de courts métrages, et par chance c’est l’organisation qui m’a contacté pour me proposer la relève. C’est un bel honneur de représenter une fête comme ça.
C : Quel est ton rapport au court métrage ?
P.P : C’est le début de tout. Personnellement, ce sont mes premiers pas devant une caméra. Je trouve que c’est le champ de tous les possibles et on peut aller dans n’importe quel style de cinéma sans trop de pression. Avec moins d’argent en jeu, on se sent rapidement plus libre. Mais attention, si le court métrage est moins grand, je pense sincèrement qu’il faut avoir de grandes ambitions pour en réaliser.
C : N’est-ce pas parfois plus difficile à écrire ?
P.P : Tout à fait. Comment condenser une histoire sur 15 ou 20 minutes ? C’est très technique. Il n’y a pas de place aux fioritures et il faut aller droit au but.
C : Aujourd’hui comédien dans des longs métrages, tu regardes encore les projets de courts métrages que l’on te propose ?
P.P : Oui carrément ! Je n’hésite pas à accepter quand un projet me plaît et que j’ai le temps. Il n’y a plus trop de pression pour moi vis-à-vis du court métrage, c’est-à-dire que ça ne va pas toucher ma carrière si je fais un mauvais court métrage. Mais si je peux aider, ou si mon nom peut aider à monter des projets cools je suis motivé.
C : En tant que parrain de l’événement, quel sera le rôle à tenir ?
P.P : Alors je n’ai pas vraiment de rôle précis. Je sais déjà que je vais aller voir certains films, mais ça va s’arrêter là. Il n’y a pas de prix à remettre. Je vois plutôt mon rôle comme un soutien moral, de représentation. Si je peux mettre la Fête du court métrage en avant, c’est avec plaisir !
C : Tu as déjà noté quelques films dans ton agenda ?
P.P : C’est difficile à dire, il y en a tellement. J’ai très envie de voir le court métrage de Swann Arlaud (Zorey) ou celui de Florence Fauquet (RIP Madame Joseph) par exemple. Et c’est d’ailleurs ce que je trouve beau avec le court métrage, c’est qu’il y a de la place pour tout le monde. Swann Arlaud, acteur reconnu qui a des dizaines et des dizaines de films à son actif devient finalement un nouveau venu au même niveau que Florence, jeune réalisatrice talentueuse.