Chaque année depuis maintenant 34 ans, la Perle de la Côte d’Émeraude accueille le Festival du film britannique de Dinard.
Le Festival du film britannique de Dinard, c’est une célébration de la cinématographique anglaise avec deux compétitions, des rétrospectives, des courts-métrages, des séances spéciales, des masterclass…et bien plus encore ! Après une année où Emily et Emma Mackey (Sex Education) ont raflé tous les prix tels que le Hitchcock d’or, celui de la Meilleur Interprétation et du public, CinéVerse découvrira pour vous les pépites de la 34e édition !
Mais avant le palmarès qui sera dévoilé samedi 30 septembre, penchons-nous sur les 5 films les plus attendus du Festival de Dinard.
SCRAPPER
Écrit et réalisé par Charlotte Regan, son premier long-métrage intitulé Scrapper a obtenu le Grand Prix du Jury au Festival du film indépendant de Sundance. Un festival qui a notamment vu passer et recompensé Karyn Kusama, Ryan Coogler, Damien Chazelle, Lee Isaac Chung, Tarik Saleh, Joanna Hogg… Il sera en compétition au Festival du film britannique de Dinard.
« Georgie, 12 ans, vit seule dans son appartement depuis la mort de sa mère. Pour s’en sortir, elle vole et revend des vélos avec son amie Ali. Mais Georgie est confrontée à la réalité lorsque son père qu’elle n’a jamais connu, surgit de nulle part… »
GIRL
Présenté en avant-première à Sundance, et en compétition à Dinard, l’actrice et dramaturge britannique Adura Onashile présentera Girl, un film qui évoquera à nouveau le parcours d’une jeune fille à un moment tournant de sa vie.
« Ama, onze ans, et sa mère, Grace, trouvent réconfort dans le monde paisible mais isolé qu’elles se sont créé. Mais la soif de vivre d’Ama et son besoin de grandir, de se développer, mettent à l’épreuve leur profonde complicité et remettent en question les règles du monde fermé que Grace, protectrice, a bâti de façon obsessive. Elle est obligée, peu à peu, de faire face à un passé qu’elle s’efforçait d’oublier. »
HOW TO HAVE SEX
Difficile de ne pas avoir d’attente pour How to have sex de Molly Manning Walker après sa présentation à Cannes et les retours qui y émanaient. Après y avoir remporté le prix Un certain regard et la Queer Palm, il est temps pour le film d’être présenté à Dinard avant sa sortie nationale le 15 novembre prochain. On attend du film un point de vue singulier sur la question des violences sexuelles et du consentement.
« Pour fêter la fin du lycée, Tara, Skye et Em et leurs amis s’offrent leurs premières vacances dans une station balnéaire méditerranéenne très fréquentée. Le trio a l’intention de boire, d’aller en boîte, de faire la fête et de fricoter avec les colocataires anglais rencontrés à leur arrivée. Pour la jeune Tara, ce séjour d’excès a la saveur électrisante des premières fois. Face à l’euphorie collective, est-elle vraiment libre d’accepter ou de refuser chaque expérience qui se présente à elle ? »
THE OLD OAK
Après des séances spéciales relevées l’an passé (Les Banshees d’Inisherin, This is going to hurt et Mes rendez-vous avec Leo), le festival monte d’un cran en présentant le nouveau long-métrage d’un des plus grands cinéastes britanniques de tous les temps, Ken Loach. Avec son oeuvre foisonnante et son questionnement sans répit de la misère au Royaume-Uni, il présentera cette fois-ci The Old Oak, dans l’actualité de la question des réfugiés. À 87 ans, s’agit-il de son dernier film ?
« Au nord-est de l’Angleterre, la mine a fermé et les habitants se sentent abandonnés par le système. Beaucoup de jeunes sont partis de ce qui était autrefois une communauté prospère et fière, luttant pour conserver ses traditions. Les logements étant bon marché et surtout disponibles, elle est l’endroit idéal pour relocaliser les réfugiés syriens récemment accueillis par la Grande- Bretagne. Comment seront-ils accueillis ? Et quel sera l’avenir du dernier pub du village, le Old Oak ? »
THE ZONE OF INTEREST
Le Festival de Cannes 2023, ou le fief de Sandra Hüller qui est cette année dans le film récompensé par la Palme d’Or (Anatomie d’une chute) et le Grand Prix qui sera présenté cette année à Dinard en séance spéciale, The Zone of Interest. Dire qu’il y a fait du bruit serait un euphémisme tant il semble avoir marqué les esprits cannois. Pronostiqué par certains comme étant la Palme d’Or, il signe le grand retour de Jonathan Glazer, 10 ans après Under the Skin. Il passe de la science-fiction à l’horreur du drame de la Seconde Guerre mondiale.
« Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp. »
