Dreamworks a marqué le cinéma avec des films mémorables comme Shrek ou encore Madagascar. Avec Ruby, l’ado Kraken, ils s’attaquent cette fois-ci au monde de la mer.
Ruby, l’ado Kraken évoque des questions existentielles sur le passage à l’âge adulte peu persuasif.
« Âgée de 16 ans, Ruby Gillman est aussi maladroite qu’adorable. Elle tente désespérément de trouver sa place au lycée d’Oceanside et donne des cours de soutien en maths à un jeune skater dont elle est secrètement amoureuse. De toute façon, elle ne peut pas fréquenter les élèves les plus intéressants du lycée, car sa mère qui la surprotège, lui a formellement interdit de se baigner dans l’océan. Mais le jour où elle lui désobéit et brise cette règle d’or, elle découvre qu’elle est la descendante directe de la lignée des reines guerrières Kraken »
Du déjà-vu
La lecture du synopsis vous rappelle quelque chose ? Et même… plusieurs choses ? C’est normal, entre Luca et La petite sirène, Ruby est allé pêcher son scénario dans quantité de films déjà largement connus. C’est ainsi que devant l’écran, la sensation redondante de « déjà vu » grandit au fur et à mesure que le film se déroule. Ruby, l’ado Kraken n’apporte aucune nouveauté dans le genre, avec un scénario banal et des personnalités moins marquantes que ce qu’on pu faire auparavant Dreamworks.
Les thématiques abordées sont certes mignonnes. Ruby est une jeune adolescente en pleine évolution et va donc s’en suivre toutes les questions existentielles nécessaire : comment accepter d’être différent, faire de sa différence une force, l’importance de la famille, ne pas se fier aux apparences, les premiers amours… Mais ce sont des thématiques que l’on commence à un peu trop bien connaître, manquant un peu d’originalité.
Une animation qui surnage
En dépit de cette redondance évidente, tout n’est pas à jeter dans l’écriture : les personnages sont en majorité bien écrits, avec une touche de légèreté et un humour agréable… mais malheureusement dénués de toutes émotions. Concernant les antagonistes, il sont un peu mis sur le bas-côté, n’apportant pas la force nécessaire pour ce genre de film.
Reste l’animation visuelle, qui est comme toujours excellente avec des couleurs exceptionnelles. Cela suffit pour en faire un Dreamworks agréable… sans atteindre le niveau de leurs précédents comme Dragon ou récemment le Chat Potté.
Ruby, l’ado Kraken se laisse regarder, néanmoins sans grandes convictions. Un bon divertissement, le moment est agréable mais malheureusement pas mémorable…