Nos 5 coups de cœur du Paris Surf & Skateboard Film Festival 2024

Notre rédactrice Camille Griner vous donne ses cinq coups de cœur de la 9ème édition du Paris Surf & Skateboard Film Festival, qui se tiendra du 27 au 30 juin à la Gaîté Lyrique.

Ride, swell & fun sont encore au programme de cette édition 2024 du Paris Surf & Skateboard Film Festival ! Sur mer ou sur bitume, le festival parisien propose une nouvelle fois une flopée de films inédits et indépendants qui nous font voyager et vibrer aux quatre coins du monde. Focus sur cinq films de la compétition qui nous ont particulièrement enchanté, en attendant le verdict du jury composé cette année des réalisateurs Sébastien Abes, Antoine Besse (à qui on doit le fabuleux Le Skate Moderne) et Hannah Rosselin, du producteur Dominique Barneaud et de la productrice de contenus Elodie Poupeau.


Geoff McFetridge : Drawing a Life de Dan Covert

Si son travail est iconique, le nom de l’artiste l’est malheureusement beaucoup moins. Créateur de certains des designs graphiques les plus connus du XXIe siècle, Geoff McFetridge combine graphisme, poésie, animation, mode et peinture pour créer une imagerie singulière aujourd’hui reconnaissable entre mille. Il a par ailleurs fait des sauts dans le 7e Art, en travaillant notamment sur le design graphique de Virgin Suicides (1999), Adaptation. (2002) ou encore Her (2013). Au delà de la carrière plurielle et fascinante de l’artiste californien, Geoff McFetridge : Drawing a Life questionne aussi le sens de la vie, les choix que l’on fait et la manière d’utiliser le plus précieusement possible le temps qui nous est donné. Un documentaire captivant et introspectif, parsemé de passion, d’amour et de jolis plans animés.

Projection le vendredi 28 juin à 17h30.


Bloody Mess de Gustav Olsson

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le réalisateur et producteur Gustav Olsson parvient à nous happer dans un univers riche et ultra punchy en moins de trois minutes. Avec Bloody Mess, il filme un personnage principal aussi flippant qu’amusant en pleine fabrication d’une planche de surf absolument cauchemardesque. Face à ce « film d’horreur de surf », ponctué de plans millimétrés aux couleurs néons dignes de Nicolas Winding Refn, nous ne mâchons pas notre plaisir et sommes partants pour une version longue du projet aux côtés de ce protagoniste mystérieux planqué derrière ses lunettes fumées.

Projection le samedi 29 juin à 14h30.


Maya & the Wave de Stephanie Johnes

Attention, pépite ! En retraçant le parcours hors-normes de la brésilienne Maya Gabeira, l’une des meilleures surfeuses de grosses vagues, Maya & the Wave nous fait chavirer. Ce documentaire émouvant relate le combat de la jeune femme afin de pouvoir surfer à nouveau les immenses vagues de Nazaré au Portugal après un grave accident en 2013 et plusieurs opérations. Boosté par la résilience, le courage et le dépassement de soi, Maya & the Wave dresse le portrait inoubliable de cette big-wave rideuse déterminée et profondément inspirante. Ponctué de séquences de surf époustouflantes, le film évoque également le sexisme tenace dans le milieu du surf, émanant même de ceux qui prétendent soutenir Gabeira. Un documentaire captivant et visuellement impressionnant qu’on vous recommande chaudement !

Projection le samedi 29 juin à 16h00.


The Granny Grommets de Leah Rustomjee

Parenthèse douce et touchante de la sélection, le court métrage The Granny Grommets met en lumière un groupe de femmes retraitées qui se retrouvent chaque vendredi matin sur la plage de Middleton en Australie pour prendre des vagues. Leah Rustomjee capte avec sensibilité et poésie ces génialissimes « Granny Grommets », bien décidées à profiter du swell et de la vie. Emportées gracieusement par la houle, ces mamies bien-trop-stylées réconcilient tous ceux qui ont peur de vieillir, et nous laissent avec un sourire aussi béat que sincère à l’arrivée du générique final.

Projection le dimanche 30 juin à 14h30.


Back On The Board de Kenneth Chapman

Il y a un « je ne sais quoi » de l’univers de Sean Baker dans Back On The Board de Kenneth Chapman. Peut-être dans sa mise en scène, colorée et au plus près des protagonistes, ou dans son personnage principal Amber Clyde, authentique et émouvante. Cette jeune maman célibataire, qui tente de retrouver son niveau de skate d’avant accouchement et sa confiance en elle, irradie sur chaque plan dans lequel elle apparaît. Jonglant entre les impératifs de la maternité et ses sessions de skate, Amber se vautre sous nos yeux pour mieux remonter sur sa planche et trouver un nouvel élan de vie. Un court métrage qui nous rappelle également la délicatesse aérienne de l’épatant Axel de Tom Mull, auréolé du Meilleur Court métrage dans la catégorie Skate l’an dernier.

Projection le dimanche 30 juin à 14h30.

Toutes les informations sur le Paris Surf & Skateboard Film Festival sont à retrouver ici : https://www.pssff.fr/

 

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